domingo, 10 de junio de 2012

De la mer des Caraïbes à...l'océan atlantique!

Des champs de cannes à sucres à perte de vue enourent La Romana
Cela fait un bon moment que nous n'avons pas posté de nouvelles photos sur ce blog...pourtant, nous continuons de voyager à travers le pays aussi souvent que possible!

La République Dominicaine est connue pour ses belles plages, ses cigares et son rhum, mais derrière tout cela, il y a une industrie moins connue: la canne à sucre! La moitié du pays est couverte de champs de cannes. Des milliers d'haitiens y travaillent dans des conditions épouvantables pour un salaire de misère.
Après être coupées à la main, des boeufs emportent les cannes...



Toute la ville de La Romana vit au rythme de la canne à sucre car la plus grande entreprise sucrière y est basée. Après être coupée, les cannes sont mises dans des chariots tirés par des boeufs, puis dans les wagons du train qui traverse toute la région jusqu'à la raffinerie.
Les trains remplis de cannes à sucre sont un spectacle journalier dans la région....tout comme celui des cargos qui viennent remplir leurs cales du sucre transformé.
...vers le train de Central Romana, une des plus grandes raffineries





Ya llevamos un buen tiempo sin postear nuevas fotos...pero hemos seguido viajando a través del país tanto como se podía.

República Dominicana es sobre todo conocida para sus hermosas playas, sus cigarros y su ron. Pero detrás de todo eso, existe una industria menos conocida: la caña de azúcar. La mitad del pais esta cubierta de campos de cañas. Miles de haitianos trabajan alla, en condiciones horibles y para un salario miserable.

Le train traverse toute la région, couverte de champs de cannes.


No obstante, toda la ciudad de La Romana vive al ritmo de la caña, ya que la mas grande empresa azucarera esta establecida aquí. Después de estar cortada, las cañas van en unas carretillas remolcadas por bueyes, y luego en los vagones del tren que cruza toda la región hacia la refinería.
Los trenes llenos de cañas de azúcar son un espectáculo común en la región... tal como el de los barcos que vienen a amarrarse al muelle el tiempo de rellenar sus cañas del azúcar transformado.
Plus au nord, dans la cordillère orientale, quelques villages subsistent grâce à l'agriculture et l'élevage. Mais cette fois, il ne s'agit plus de cannes à sucres, mais principalement de bananes, mais également un peu de café, de cacao, de gingembre, etc...
Les conditions de vie sont relativement dures, les connexions entre les villes très mauvaises, mais les paysages y sont fabuleux. Les maisons de bois multicolores bordent la route, tout comme les flamboyants et autres bougain-villiers. Les routes peu fréquentées


sont les terrains de jeu des enfants, qui ne manquent pas une occasion de demander "un dollar" aux "americanos". Une voiture de touriste peut facilement se transformer en l'évênement du weekend! Nous en profitons également pour faire le plein de fruits et légumes, directement chez le producteur!! 

Après 3 bonnes heures de route, nous traversons enfin la cordillère: nous venons de passer de la mer des Caraïbes à l'océan Atlantique!


Más al Norte, en la cordillera Oriental, algunos pueblitos subsisten gracias a la agricultura y a la ganadería. Pero esta vez, no se trata mas de cañas de azúcar, sino mas bien de plátanos, café, cacao, jengibre, etc... 
Las condiciones de vida son bastante duras, las conexiones entre las ciudades muy  malas pero los paisajes son hermosos. Las casitas de madera multicolores bordean las carreteras, tal como los flamboyantes y bugambilias. Las carreteras poco transitadas son los campos de juego de los niños, que no faltan una ocasión


de pedir "un dolar" a los "americanos" quienes atraviesen a sus pueblos. Un auto de turistas puede fácilmente convertirse en la atracción del fin de semana! También aprovechamos estas paradas para aprovisionarse en frutas y verduras, directamente del productor!


Después de mas de 3 horas, atravesemos por fin la cordillera para llegar del otro lado: acabamos de pasar desde el mar Caribe hacia el océano Atlántico.

Miches, juste en face de la péninsule de Samana
Cherchez l'erreur!!

De l'autre côté se trouve Miches, une petite ville sans grand intérêt, qui fait directement face à la péninsule de Samana. La pêche et l'agriculture sont à peu près les seules activités de la ville. Le tourisme y est très peu développé de par son difficile accès. 

Le vent souffle pratiquemment en continue dans les quelques ruelles parallèles à la mer. A tel point que même les poteaux électriques poussent tourdus ;-)



Del otro lado esta Miches, una pequeña ciudad sin gran interés, que se encuentra justo al frente de la península de Samana. La pesca y la agricultura son casi las únicas actividades de sus lugareños. El turismo es muy poco desarrollado por el difícil acceso.

El viento sopla casi continuamente  en las callejuelas paralelas al mar...tanto que hasta los postes de luz crecen torcidos ;-)




Nous arrivons enfin à Playa Limon...à pieds car la boue nous empêche de parcourir les derniers kilomètres en voiture! 
Playa Limon est une des quelques plages de République Dominicaine qui est encore totalement vierge! Pas un hotel, pas un restaurant ne gâche le beau spectacle des cocotiers qui plongent dans la mer!
Nous sommes absoluments seuls sur des kilomètres de plage! Seules quelques vaches nous tiennent compagnie.

Al fin llegamos a Playa Limón... caminando ya que el barro no nos permitió de hacer los últimos kilómetros en auto!
Playa Limón es una de las playas de República Dominicana que sigue siendo totalmente virgen. Ni un hotel, ni un restaurante contamina el maravilloso paisaje con las matas de coco que se caen al mar!
Estamos totalmente solos sobre kilómetros de playa. Solamente algunas vacas nos acompañan.




jueves, 12 de abril de 2012

28 au 30 Janvier 2012: Ascension du Pico Duarte

arrivée à La Cienaga à 7h, en route pour le Pico Duarte!
 Pour ce long weekend, nous décidons avec Guilherme de faire le fameux trek du Pico Duarte: le point culminant des Caraïbes...3089m ! Bon d'acord, à coté du Mont Blanc c'est pas très impressionant, mais quand on habite sur une île, les pieds dans l'eau (ou presque) c'est quand meme impressionant!
Et comme il faut bien que quelqu'un gagne le pain...Pollo ne pourra pas venir car elle travaille tout le weekend: il faut bien qu'elle récupère de ses 7 mois de vacances ;-) 

un trek de 48km AR à travers les forêts tropicales
Au programme du samedi: rejoindre Jarabacoa, trouver un guide (obligatoire pour accéder au parc) et des provisions pour les deux jours de marche.
Comme nous nous pointons très tard, un weekend d'affluence, tout le monde nous décourage en disant qu'il faut réserver un guide des semaines à l'avance, que tout est plein jusqu'en Avril, etc... Mais comme on commence à connaitre le pays, on sait également que tout est possible ici, pourvu de demander  la bonne personne (ou pas d'ailleurs...)
Bref, après plusieurs "pseudo-guides" (en fait, des rabatteurs qui se contentent de prendre leur commission) on comprend rapidement qu'il y a énormément de monde qui est monté ce weekend car c'est la fête de Duarte...les boulets: on peut y aller quand on veut et on choisit le weekend le plus remplit de l'année!

début de la rando au petit matin - La Cienaga - 1100m - 7h30
 L'ascension s'annonce dure: environ 3000m de denivelé positif, 24km, chaleur et humidité en bas, froid et pluie en haut...mais nous sommes bien décidés!
On nous a prévenu: il est formellement interdit de monter sans guide, et les guides refusent de monter sans mules. Il faut dire que les pentes sont particulièrement raides et les conditions difficiles!
Le guide est facilement trouvé, reste la mule: tellement de monde sur les chemins qu'il ne reste pas une seule mule disponible!!! certains nous annoncent 4000personnes sur les sentiers (bon...ils savent pas trop 
compter, 400 me semble plus raisonnable). A force de négociation, nous arrivons à convaincre le guide de monter sans mule! Plus que les provisions pour les 2 jours et nous serons prêts! Au menu: sandwich jambon fromage, riz et thon, sans oublier les inévitables barres de céréales et fruits secs: un festin!!

Creusés par les pluies diluviennes de la région, nous passons à travers
ces mini canyons endant plusieurs kilomètres au début de l'ascension.
 Dimanche 29/01 - 5h: Départ de Jarabacoa
Nous devons d'abord rejoindre La Cienaga en voiture, là où commence vraiment le trekking. Il fait froid, à peine plus de 5°, cela fait longtemps que nous n'avions pas ressenti cette sentation!
A notre arrivée à La Cienaga, première surprise: celui qui devait être notre guide n'est en fait qu'un intermédiaire de plus, il nous présente Dario, notre vrai guide. Dario est un paysan de La Cienaga, un vrai de vrai, qui roule les "R" et qui dit "Adiouuu" à tout bout de champ!
De La Cienaga - 1100m d'altitude - on domine déjà toute la vallée de los teteros
première pause - 9H - Alto de la Cotorra - 1720m
 Le jour se lève lorsque nous entamons l'ascension. Nous découvrons donc un paysage étonnant pour la montagne: une forêt tropicale! Mais au fur et  mesure que l'on monte, les palmiers cèdent leur place aux pins et aux fougères.
Motivés comme jamais, les 10 premiers kilomètres passent à la vitesse grand V, même le guide est surpris du rythme, compte tenu des sacs que l'on doit porter! on déchantera par la suite...
 Heureusement, nous nous étions chargé au minimum, mais il faut quand même transporter un peu d'eau car les rivières sont assez sales sur le bas...
 En revanche, nous sommes un peu déçus par les paysages à partir de 2000m: très monotones et appauvris par un incendie énorme quia ravagé la moitié du parc national 4 ou 5 ans auparavant.

Lors de la montée nous rencontrons très peu de monde: on a même du mal à croire qu'il y ait autant de monde que ce que l'on nous avais annoncé.

Vers 14h, nous arrivons (enfin) au camp de base: il est l'heure de se reposer un peu et prendre des forces pour le lendemain matin...mais attend: il est que 14h!!! Ben oui mais on en peut plus!! 7h d'efforts interrompus, les jambes ne répondent plus! Nous nous asseyons autour du feu et tout le monde est calme, silencieux, pratiquemment commateux! Vu de l'extérieur on doit avoir l'air malin!

Nous voyons enfin tous les groupes dont on nous avait parlé: eux sont partis 1 jour plus tôt que nous et font le parcours en 3 voire 4 jours.
Du coup, pendant que nous montions jusqu'au camp de base, eux rejoignez le sommet.

Nous nous amusons à voir tous les gens redescendre à dos de mulets, ils ont l'air de tout sauf de randonneurs!
Les convois sont impressionants: on dénombre plus de mules que de personnes!!! Les pauvres mules portent des dizaines de kilos, certains ont même fait suivre la sono (la grande!)!!! Tu parles d'amis de la nature!!!

Plusieurs sont mal en point et chacun s'occupe de ses petits bobos autour du feu.
République Dominicaine oblige, tout le monde a fait suivre la fiole de rhum!




18H30, il fait déjà nuit. Un plat de riz carbonisé piqué aux autres groupes (on économise le poids dans nos sacs ;-) ), une boite de thon et au lit! Manque de bol, c'est la finale du championnat dominicain de baseball et comme nous dormons dans la cabane des gardes forestiers (la seule à avoir une radio) et tout le monde entre et sort sans arrêts...
La fatigue a tout de même raison de nous!



Lundi 30 Janvier - Réveil à 4h 
Nous avons essayé de gruger le guide en mettant le réveil à 4h30, mais son horloge interne fonctionne bien et il nous réveille à 4h pétantes en nous disant qu'il faut y aller ;-)

Le temps n'est décidemment pas avec nous: il bruine, il fait froid et bien entendu, il fait nuit.
Pas facile de grimper avec ces conditions: nous avalons quelques barres de céréales sur le chemin et marchons machinalement à la lueur de nos frontales.


Nous arrivons enfin au sommet vers 6h!! 3087m dans les Caraïbes, qui l'aurait cru??? Nous partageons quelques instants avec notre pote Duarte (le héros de la nation...wouahou!) avant de repartir vers le camp de base, afin de repartir avant les mules des autres groupes.





A priori, le plus dur est fait...que nenni!! La descente est épuisante, certainement même plus que la montée!
Avec la pluie qui est tombée toute la nuit et la quantité de mules qui ont piétiné le chemin pendant que nous terminions la montée, il ne reste que de la boue!


Une boue épaisse, profonde et collante.
A chaque pas, nous nous enfonçons de 30cm et nous remontons le pied avec plusieurs kilos de boue collés sous la chaussure!

Nous ne voulons pas trop tarder: après la longue descente nous devons encore faire 5h de route pour rentrer à La Romana: nous travaillons demain matin!!

Du coup, c'est au pas de course que nous faisons la première moitié de la descente. Mais nous rattrapons rapidement les groupes redescendus un peu plus tôt du camp de base et il est très difficile de doubler dans ces chemins étroits et encombrés par les mules.








Après une descente presque aussi longue que la montée (!), nous repassons enfin les ponts de la vallée, signe que nous ne sommes plus loin.

Toujours pas de nouvelles de notre guide qui nous avait dit de partir devant, qu'il nous rattraperait...super!

Enfin arrivés, un bain dans la rivière s'impose si nous ne voulons pas nous asphyxier mutuellement sur le trajet du retour!


Guilherme prend même une mesure radicale: les chaussettes de ces 2 derniers jours vont directement à la poubelle!

Et voilà pour le Pico Duarte, en s'en faisait une montagne (c'est le cas de le dire) et on avait raison!! Un minimum de condition physique est nécessaire, à moins de passer son temps sur la mule!

Les paysages ne valent pas ceux des Alpes mais se retrouver à plus de 2000m entouré de palmiers est plutôt sympathique!!

miércoles, 28 de marzo de 2012

De retour de Cuba!!


Et oui...il fallait bien penser à revenir...mais pour ne pas subir un choc trop brutal, nous avons emporté quelques provisions!
Desgraciadamente...habia que regresar algun dia...asi que para evitar un choque brutal a la vuelta, hicimos unas provisiones!

Cuba - part 7: Baracoa

 Baracoa est connue pour être la région la plus isolée de Cuba. En effet, seule une route, construite par Fidel pour remercier les habitants de leur soutien durant la révolution, la relie au reste du territoire. Avant 1964, on ne pouvez accéder à Baracoa que par bateau!
Cet éloignement en fait une région moins visité et par conséquent, une région assez pauvre.
Mais c'est à Baracoa que nous avons trouvé les plus beaux paysages et les meilleurs repas servis par notre hôte: el Sr Palermo!
Nous y serions bien resté quelques jours de plus s'il n'y avait pas un avion à prendre!!

 Baracoa es conocida por ser la región mas aislada de Cuba. Una única carretera, construida por Fidel para agradecer a los habitantes que lo apoyaron durante la revolución, la vincula con el resto del territorio. Antes de 1964 solo se podía acceder a Baracoa por barco!


Este aislamiento hace que sea una de las regiones menos visitadas, pero también bastante pobre...
No obstante, es en Baracoa que hemos encontrado los paisajes mas bellos y las comidas mas ricas, servidas por nuestro anfitrión: el Sr. Palermo!


Nos hubiéramos quedado unos días mas sin ningún problema si no había que tomar un avión de vuelta!



Cuba - part 6: Viñales

Viñales est un petit village au nord-ouest de La Havane, où il ne se passerait pas grand chose si le tourisme ne s'était pas développé.
Cependant, ses paysages verdoyants et ses paysans sont idéaux pour récupérer de l'agitation de La Havane!
Les champs de tabac à perte de vue concentrent une bonne partie de la production nationale pour fabriquer les fameux cigares!
 Viñales es un pequeño pueblo al noroeste de La Havana, donde no pasaría gran cosa si el turismo no se hubiera desarrollado.
No obstante, sus paisajes y campesinos son ideales para descansar de la agitación de La Havana!
Los campos de tabaco constituyen la mayor parte de los campos de la región y aquí se cosecha una buena parte de la producción nacional para fabricar los famosos cigarros!

domingo, 25 de marzo de 2012

Cuba - part 5: Noel a Cuba!!! // Navidad en Cuba!!!

 Noel a 2...c'est un peu bizarre...alors on se console autour d'un bon pti repas!!! Ceci dit, on a failli ne pas pouvoir rentrer dans le resto car, faute de valises, je n'avais qu'un short, une paire de tongs et un t-shirt porté depuis plus de 2 jours ;-)  
Malheureusement, les cubains n'ont pas vraiment les moyens d'aller au resto et le menu reste identique à celui de tous les jours: riz et poulet.


Une tradition nous a interpellée: la plupart des gens étaient habillés en jaune, de la tête aux pieds!!
Nous avons demandé une explication à plusieurs personnes, mais cela reste toujours une enigme pour nous!








Navidad entre nosotros dos no mas....extraño! Para animarse un poco, decidimos pasarlo en un restaurante, para compartir un poco las tradiciones cubanas! Aunque casi no nos dejan entrar: como las maletas se habian quedado en Santo Domingo, solo me quedaba un short, un par de chalas y una polera que tenia puesta desde hace 2 dias (soy frances, no se  olviden ;-) )
Desgraciadamente, los cubanos no tienen las posibilidades de ir al restorante y el menu de navidad para ellos no varia mucho de lo que comen todos los dias: arroz y pollo.


Una tradicion nos llamo la atencion: la mayoria de la gente se vistieron de amarillo de pies a cabeza!! 
Hemos pedido el por que de esta costumbre a varias personas, pero todavia no hemos encontrado ninguna explicacion!

Et comme Cuba est un pays tropical, nous en avons profité pour aller nous baigner et profiter des eaux turquoises des Caraibes! Je dois reconnaitre que la neige et le froid ont leur charme pour Noel...mais le soleil et la plage ne sont pas mal non plus!!



Y como Cuba es un país tropical, hemos aprovechando para ir a tomar un baño caribeño en época navideña...nada especial para un chileno, pero en Europa estamos acostumbrados a nieve y frio para Navidad, lo que tiene mucho encanto! Pero tengo que reconocer que calor y playa no esta mal tampoco!!
 Le menu du reste du voyage n'était pas mal non plus: langoustes, gambas, chevreau,... la gastronomie cubaine n'a rien a voir avec la dominicaine...et nous en avons bien profité!!




El menu del resto del viaje no estaba mal tampoco: langostas, camarones, chivo,...la gastronomia cubana no tiene nada que ver con la dominicana...y lo aprovechamos a fondo!!